Ce jour du 2 juillet 1823, marquant la défaite des Portugais du Bahia et l’indépendance de la fameuse province, est tous les ans dignement célébré à Salvador; ce fut donc une aubaine pour nous de vivre avec les locaux ce 190e anniversaire, dans les rues de la vieille ville, Pelhourino.
Arrivées sur la place principale, accompagnées de 3 jeunes hommes bien sympathiques (et touristes comme nous) rencontrés dans le bus, nous découvrons une ville en ébullition: de la musique dans tous les coins, des spectacles de capoeira improvisés, des parades, des stands de boissons (divine capirinha…) tous les 2 mètres, des petits marchands ambulants vendant leurs galettes de manioc, des danseurs en vêtements traditionnels, des gens louches aussi… à mesure que nous avançons dans les rues étroites et pavées du quartier, illuminées et décorées de rubans multicolores, nous nous emerveillons devant cette fête gigantesque et les Salvadoriens en perpétuel mouvement de hanches, de fesses, de poitrine, sur des rythmes de samba et musique africaine… qu’ils ont dans la peau, c’est indéniable! Nous-mêmes ne pouvons nous empêcher de dandiner nos têtes et nos derrières (certes moins bien) sur ces cadences entrainantes.
Quelques verres de capirinha à la mangue plus tard (du vrai petit lait) et nous ne formons plus qu’un avec la population locale…
Une petite démonstration de funk…
De droite a gauche, 2 portugaises dont je ne me souviens plus des noms; Jakob, grand autrichien sympathique derrière des airs timides, à Salvador pour 2 mois, se partageant entre un travail à mi-temps et des cours à l’Université; Maxime et Farzan, respectivement Français et Hollandais, très ouverts et bons vivants, ils se sont rencontrés durant leur échange universitaire à Sao Paulo et voyagent ensemble 1 mois avant de repartir vers leurs pays respectifs.
Voici donc notre petit groupe, à +1 verre de capirinha
Le même groupe à +5 verres!
1 comments
Lili says:
Sep 8, 2013
Et … tu nous mettras 2 verres de capirinha …C’est bon pour le moral !
et… un peu plus de souplesse dans le déhanché !
C’est super .
on t’embrasse en attendant la suite
lili